L’Hôpital Nord-Ouest Tarare-Grandris dispose d’un SSIAD (Service de Soins Infirmiers à Domicile) sur le site de Grandris depuis 2009. Ce service permet aux personnes dépendantes de pouvoir vivre à domicile tout en recevant les soins nécessaires.
Rencontre avec Céline, infirmière coordinatrice du service, et Nadège, aide-soignante.
Céline, comment le SSIAD de Grandris est-il organisé ?
Notre équipe est composée de 7 aides-soignantes et 5 véhicules de service. Chaque aide-soignante prend en charge 5 à 6 patients quotidiennement. Au total, ce sont 30 patients pris en charge par le SSIAD. Une infirmière de l’EHPAD de Grandris est détachée tous les mardis matin pour la réfection des piluliers pour près de la moitié des patients du SSIAD.
Nous travaillons en collaboration avec les infirmières libérales, les médecins traitants, l’équipe mobile de gériatrie, l’équipe mobile de soins palliatif ainsi que la Maison du Rhône.
Les aides-soignantes réalisent les soins d’hygiène et de confort, les levés et/ou les couchés et administrent les médicaments. La prise en charge dure en moyenne 30 minutes, cela dépend des besoins et des attentes de la personne.
Quelle démarche faut-il faire pour être pris en charge par le SSIAD ?
Les patients ou leur famille doivent remplir un dossier de préadmission. Puis, une visite d’évaluation est organisée au domicile de la personne. Cette première rencontre est nécessaire pour connaître le patient, ses conditions de vie, l’installation sur place ou encore les contraintes dans le déplacement de l’équipe parfois compliqué sur un canton rural et vallonné.
Aujourd’hui, nous avons atteint notre capacité d’accueil et une liste d’attente est mise en place pour les demandes de prise en charge par le SSIAD.
Nadège, vous êtes aide-soignante. Pourquoi avez-vous choisi de travailler dans l’équipe du SSIAD ?
Le relationnel avec une personne prise en charge à son domicile, dans son cadre de vie est très différent. Il est plus riche et plus humain.
Notre passage est parfois la seule visite de la journée que recevront les patients. Alors ils se confient et tissent des liens affectifs avec nous comme pour un membre de leur famille.
Être aide-soignante au SSIAD exige des qualités d’écoute, de la disponibilité et de la patience. Il faut savoir s’adapter au rythme et aux besoins de la personne que nous accompagnons. J’apprécie également les horaires des tournées, matin et soir.
Qu’est-ce qui vous a marqué le plus depuis que vous travaillez au SSIAD ?
J’ai connu des moments étranges, difficiles, tristes parfois même amusants. J’ai surtout envie de retenir les nombreux remerciements et encouragements que nous recevons régulièrement. Ça fait tellement de bien ! L’année dernière, à l’époque de Noël, nous avons reçu 33 boites de chocolat !
Mais pour nous, la plus belle récompense, c’est le sourire de ceux que nous prenons en charge quand nous arrivons.