Le Dry January ou défi de janvier consiste en une règle simple : ne pas boire d’alcool durant tout le mois de janvier. Depuis la création de l’évènement, des millions de personnes ont relevé le challenge et arrêté leur consommation d’alcool le temps d’un mois. Comme chaque année, les Hôpitaux Nord-Ouest ont participé à la campagne avec les Equipes de Liaison et de Soins en Addictologie (ELSA) présentent sur les établissements de Villefranche-sur-Saône et de Tarare.
Les objectifs du Dry January
Les objectifs sont multiples. Pour les participants au Dry January, il s’agit déjà de faire le point sur leur consommation d’alcool et d’en avoir un meilleur contrôle. La pause de consommation d’alcool signifie également un sommeil réparateur, plus d’énergie, une perte de poids… Sans être pour autant alcoolo dépendant, de nombreux consommateurs sont au-dessus des repères de consommation à moindre risque et les effets de l’arrêt de l’alcool sur leur santé sont très nombreux.
Des Journées de sensibilisation ludiques
Le mercredi 10 janvier à l’hôpital de Villefranche-sur-Saône, l’ELSA est allée à la rencontre des patients, des visiteurs et des professionnels. Boissons non alcoolisées, distribution de recettes de cocktails sans alcool, jeux visant à prendre conscience des dosages… Les professionnels spécialisés avaient préparé de nombreux supports pour engager la discussion et sensibiliser aux effets néfastes de l’alcool.
En partenariat avec le Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA), l’ELSA de Tarare avait préparé le jeudi 18 janvier une journée d’information et d’échanges spéciale Dry January. Deux stands ont particulièrement été appréciés par les visiteurs : celui des lunettes qui simulent un taux d’alcoolémie extrême et permettent de mieux comprendre les risques encourus sur la route et le bar à cocktails sans alcool avec dégustation et remise des recettes. La journée a rencontré un vif succès.
L’alcool représente dans notre pays la deuxième cause évitable de mortalité par cancer après le tabac. Selon Santé publique France, plus d’un adulte français sur cinq dépasse les plafonds de consommation d’alcool recommandés. Ces journées de sensibilisation tout public sont donc essentielles.