Jeudi 23 juin, nos équipes du pôle femme-enfant ont reçu le prix ANFH « Amélioration de la qualité des soins et prise en charge des patients » pour le programme de formation « Mauvais traitement à l’enfance : dépister et soignée » mis en place depuis 2019. Cette récompense salue la mise en place de cette formation pour protéger nos jeunes patients.
Améliorer la détection des enfants maltraités
Avec la crise Covid-19, la maltraitance infantile touche un nombre plus important d’enfants et d’adolescents. A l’Hôpital Nord-Ouest-Villefranche, 72 situations ont fait l’objet d’une intervention de notre service social en 2021, 38 depuis de début de l’année 2022.
Développer les compétences de nos professionnels pour permettre une meilleure détection des enfants victimes de maltraitance est essentiel.
« Les professionnels sont formés aux soins, à la gestion de la douleur, etc., mais l’enfance maltraitée est une problématique délicate, avec un positionnement qui n’est pas facile à trouver. À un moment, ils ont besoin d’apports théorique. » explique Christophe Hontang, cadre supérieur de santé de l’hôpital de Villefranche.
Un dispositif de formation récompensé
La formation dure trois jours (2 jours + 1 jour à distance) et est co-construite avec l’organisme de formation Formavenir performances.
Ses objectifs :
- Connaître le contexte législatif qui encadre la protection de l’enfance et son évolution
- Définir la maltraitance et en connaître les différentes formes
- Détecter les signes de maltraitance chez l’enfant et dépister les facteurs de risque
- Identifier sa responsabilité pour prévenir et traiter toute forme de violence
Différents professionnels assistent aux sessions de formation : des médecins, sages-femmes, infirmières, aides-soignantes, auxiliaire de puériculture et psychologue. « Cette formation pluridisciplinaire nous permet de recevoir le même contenu, de renforcer chacun dans ses missions et de connaître les enjeux des uns et des autres. » constate Noémie Varichon, assistante sociale à l’hôpital de Villefranche.
Depuis 2019, une dizaine de sessions a été organisée, ce qui a permis de former 150 de nos professionnels, dont 80 % du personnel des urgences pédiatriques.