Hôpital de Tarare : un « octobre rose »
tourné vers les publics
en situation de précarité

Octobre rose (3)

Comme tous les automnes, l’hôpital de Tarare s’est mobilisé sur octobre rose mais cette année l’évènement grand public était particulièrement tourné vers les personnes dites « en situation précaire ». Une nouvelle formule qui a demandé un travail de préparation complexe et un partenariat sans équivalent.

Une organisation avec l’ensemble des partenaires

Comment faire venir les personnes qui ne viennent jamais à l’hôpital, ne participent pas au dépistage organisé et/ou sont en dehors du système de soins ? pour répondre à cette question étaient présents autour de la table avec les professionnels d’HNO, la CPTS de l’Ouest rhodanien, la Communauté de Communes, la mairie de Tarare, le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers (CRCDC), la Caisse d’Assurance Maladie (CPAM), le département du Rhône, des associations et organismes sociaux.

Un accueil et une communication spécifique

Le circuit avait été minutieusement préparé pour accueillir les personnes venues pour la plupart en groupes et accompagnées : une communication très en amont, adaptée et rassurante, un accueil « cocooning » avec café, jus de fruits et petits gâteaux pour une prise de contact détendue, un pôle « bien être » avec la socio esthéticienne pour une ambiance apaisante, des ateliers ajustés et un espace dédié à la partie administrative.

Les 4 ateliers

Le circuit comptait 4 ateliers : les risques de cancers et les 3 dépistages organisés par le CRCDC, l’autopalpation avec les sages-femmes, l’examen gynécologique avec le Dr Marine LE GARREC (absente sur notre photo) et la mammographie avec une manipulatrice radio. Des secrétaires du Centre Périnatal et de l’imagerie médicale étaient également présentes pour des prises de rendez-vous rapides voire, immédiates, des créneaux pour des mammographies et des frottis ayant été prévus.

Une équipe pour faciliter les démarches administratives

Un bureau avec une équipe CRCDC et CPAM dont un médecin complétait le circuit pour faciliter les inscriptions aux dépistages organisés. Enfin, l’assistante sociale de la PASS HNO était également disponible notamment pour les personnes ne disposant pas de couverture sociale. Un dispositif complet sur la partie administrative, parfois compliquée, qui fait souvent obstacle à la prise en soin.

Dédramatiser les examens médicaux et le milieu hospitalier

Pour boucler le circuit, des visites de l’hôpital ont également eu lieu avec l’explication du fonctionnement d’un mammographe et, au CPN, la découverte d’une salle d’examen parfois impressionnante pour certaines femmes. Si l’objectif de cette nouvelle version d’octobre rose était de faciliter l’accès au soins, il était aussi de rassurer, d’éduquer et de prouver la dimension humaine de l’hôpital ce que l’ensemble de l’équipe a su mettre en avant. Merci à tous !

Avec le passage de 68 personnes (60 femmes) l’opération est un véritable succès et tous les professionnels mobilisés sur cette action sont prêt à recommencer en 2026. Il s’agira, alors, de développer le projet pour que d’autres structures sociales participent.

Octrose tarare