Recherche clinique : déjà 2 inclusions pour lutter contre l’antibiorésistance

2022 10 Etude Shasar Pietrpaoli Perrier

L’équipe de Médecine Infectieuse de Villefranche participe à l’étude nationale SHASAR. Promue par l’AP-HP et le Réseau National de Recherche Clinique en Infectiologie (RENARCI), cette étude compare les résultats d’un traitement antibiotique de 3 semaines versus un traitement de 6 semaines pour guérir les infections bactériennes des articulations, appelées arthrites septiques.

Depuis février 2022, déjà deux patients ont rejoint l’essai clinique.

Lutter contre l’antibiorésistance

Pour la Dr Carole Pietropaoli, infectiologue et investigatrice principale à HNO, « l’objectif de cette recherche est de démontrer qu’un traitement antibiotique de 3 semaines est suffisant et aussi efficace qu’un traitement de 6 semaines pour guérir les arthrites septiques natives« .

Les résultats de cet essai représenteraient une avancée majeure en termes de :

  • Qualité de vie des patients en limitant les effets secondaires des antibiotiques,
  • Santé publique en limitant l’exposition à long terme aux antibiotiques qui augmente la résistance bactérienne.

Une équipe de MIMI engagée pour la recherche

« Comme pour toute participation à un essai, nous avons dû faire des demandes d’autorisation règlementaires préalable. Nous avons reçu les autorisations en février 2022 et ainsi pu inclure notre premier patient dès le mois d’avril » explique Coline Perrier, attachée de recherche clinique à HNO.

Les arthrites septiques sur une articulation native sont des pathologies infectieuses moins courantes que les arthrites septiques sur une articulation avec matériel (prothèses par exemple).

L’Unité de Recherche Clinique et le service de Médecine Interne – Maladies Infectieuses (MIMI) sont satisfaits d’avoir pu mettre en place cette étude interventionnelle proche de leur pratique clinique. Les équipes HNO se familiarisent ainsi avec les rouages de la recherche clinique afin de pouvoir mettre en place d’éventuels essais thérapeutiques plus complexes et ainsi apporter l’innovation médicale au plus près du patient.